Conflit aérien Inde-Pakistan en 2025 avec drones et appels à la désescalade

Escalade militaire majeure entre l’Inde et le Pakistan : une situation explosive

Escalade militaire majeure entre l’Inde et le Pakistan : une situation explosive

L’escalade militaire entre l’Inde et le Pakistan atteint un niveau critique en ce mois de mai 2025, avec des frappes réciproques sur des installations stratégiques qui font craindre une quatrième guerre entre ces deux puissances nucléaires. Les événements des dernières 48 heures marquent une intensification dramatique d’un conflit qui couvait depuis plusieurs semaines.

Chronologie d’une escalade rapide

La crise actuelle trouve son origine dans l’attentat de Pahalgam du 22 avril 2025, une attaque terroriste dans la vallée de Baisaran au Jammu-et-Cachemire, territoire sous administration indienne. Cet attentat, qui a coûté la vie à au moins 28 touristes et blessé plus d’une vingtaine d’autres, a été revendiqué par le Front de résistance, une branche du groupe islamiste Lashkar-e-Taiba basé au Pakistan.

Dès le 24 avril, des escarmouches armées ont été signalées le long de la ligne de contrôle, suivies d’une crise diplomatique majeure. L’Inde a accusé le Pakistan d’avoir commandité l’attaque, ce qui a conduit à une série de mesures drastiques : expulsion des diplomates pakistanais, retrait des diplomates indiens, suspension des visas, fermeture des frontières et retrait du traité des eaux de l’Indus.

La situation a pris un tournant dramatique dans la nuit du 6 au 7 mai, lorsque l’Inde a mené une série de frappes de missiles contre plusieurs cibles situées au Pakistan et au Cachemire sous administration pakistanaise. Ces opérations militaires se sont poursuivies, culminant avec les événements des dernières 24 heures.

Opérations militaires des dernières 24 heures

Dans la nuit du 9 au 10 mai, l’Inde a lancé une nouvelle offensive d’envergure. Selon l’armée pakistanaise, New Delhi a tiré des missiles air-sol à partir de ses avions de combat, ciblant trois bases aériennes pakistanaises stratégiques : Mourid, Chorkot et, plus significativement, Nour Khan à Rawalpindi, où se trouve le quartier général de l’armée pakistanaise, à proximité de la capitale Islamabad.

Le lieutenant général Ahmed Sharif Chaudhry, porte-parole de l’armée pakistanaise, a affirmé lors d’une intervention télévisée que la plupart des missiles avaient été interceptés par les défenses aériennes pakistanaises, préservant ainsi l’intégrité des installations militaires. Il a néanmoins qualifié cette attaque de ‘provocation de la plus haute gravité’ et promis une riposte imminente.

La réponse pakistanaise n’a pas tardé. Dès l’aube du 10 mai, Islamabad a lancé l’opération ‘Bunyan-un-Marsoos’ (signifiant ‘mur de plomb’), un nom tiré d’un verset du Coran. Cette opération de représailles a visé plusieurs sites stratégiques en territoire indien :

  • L’aérodrome d’Udhampur au Cachemire
  • La base aérienne avancée de Pathankot au Pendjab
  • La base de Suratgarh au Rajasthan
  • Les installations militaires de Sirsa dans l’Haryana
  • Un dépôt de missiles au Pendjab

Selon les déclarations de l’armée pakistanaise, ‘toutes les bases indiennes utilisées pour attaquer les Pakistanais et les mosquées sont visées’ dans le cadre de cette opération.

Bilan humain et matériel

Le conflit a déjà fait de nombreuses victimes civiles. D’après les informations disponibles, on dénombre au moins 16 morts et 59 blessés du côté indien, tandis que le Pakistan rapporte 31 morts et 57 blessés civils depuis le début des hostilités récentes.

Sur le plan militaire, les analyses publiées par Le Monde suggèrent que l’opération indienne a révélé certaines faiblesses de son armée de l’air. Selon le quotidien français, ‘la démonstration de force voulue par New Delhi a toutes les apparences, de l’avis de nombreux experts militaires, d’une sévère contre-performance.’

Contexte géopolitique et risques d’escalade

Cette nouvelle flambée de violence s’inscrit dans une longue histoire de conflits entre les deux pays, qui se sont déjà affrontés lors de trois guerres depuis leur indépendance en 1947. La possession de l’arme nucléaire par les deux belligérants rend la situation particulièrement préoccupante pour la communauté internationale.

La région du Cachemire, territoire disputé depuis des décennies, reste au cœur des tensions commerciales. L’attentat de Pahalgam n’est que le dernier d’une longue série d’incidents qui ont jalonné l’histoire récente de cette région montagneuse.

Les experts craignent qu’une erreur de calcul ou une nouvelle provocation ne conduise à une escalade incontrôlable. La fermeture de l’espace aérien pakistanais, mesure exceptionnelle, témoigne de la gravité de la situation et complique davantage les efforts diplomatiques pour désamorcer la crise.

Réactions internationales

Face à cette dangereuse escalade, plusieurs puissances mondiales ont appelé à la retenue. Les États-Unis et la Chine, notamment, ont exhorté les deux pays à rétablir les lignes de communication directes pour éviter toute erreur d’appréciation qui pourrait avoir des conséquences catastrophiques.

La communauté internationale suit avec une inquiétude croissante l’évolution de ce conflit entre deux puissances nucléaires, consciente que toute erreur pourrait avoir des répercussions bien au-delà des frontières du sous-continent indien.

Perspectives

Les prochaines heures seront cruciales pour déterminer si cette crise va continuer à s’intensifier ou si les efforts diplomatiques parviendront à ramener les deux pays à la table des négociations. Pour l’instant, les déclarations belliqueuses des deux côtés et la poursuite des opérations militaires laissent peu d’espoir d’un apaisement immédiat.

La quatrième nuit consécutive d’affrontements entre l’Inde et le Pakistan marque une escalade préoccupante dans ce conflit historique. L’utilisation de missiles contre des installations militaires stratégiques et les opérations de représailles témoignent d’une détermination des deux parties à ne pas céder, au risque d’entraîner la région dans une guerre ouverte aux conséquences potentiellement dévastatrices.

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