Vue aérienne d'une zone urbaine de Gaza avec une population en grande détresse, aidés par des travailleurs humanitaires sous un ciel sombre et lourd, symbolisant une famine déclarée par l'ONU touchant plus de 500 000 personnes.

Famine à Gaza : Une crise humanitaire majeure confirmée par l’ONU

Famine à Gaza : Une crise humanitaire majeure confirmée par l’ONU

L’Organisation des Nations Unies a officiellement déclaré une famine à Gaza, qualifiant cette situation de « failure of humanity ». Plus de 500 000 habitants de la bande de Gaza sont confrontés à une faim extrême, une malnutrition aiguë en forte hausse et des décès évitables. Cette crise humanitaire, provoquée par un effondrement délibéré des systèmes vitaux, est aggravée par la destruction massive des infrastructures agricoles et l’accès insuffisant à l’aide humanitaire. L’ONU appelle la communauté internationale à une intervention urgente pour éviter une catastrophe totale, soulignant les obligations légales d’Israël en tant que puissance occupante pour garantir l’approvisionnement en nourriture et soins médicaux.

Une famine confirmée par un rapport onusien

Le rapport de l’Integrated Food Security Phase Classification (IPC), une analyse soutenue par 21 agences onusiennes et ONG internationales, confirme que plus de 500 000 personnes vivent dans des conditions de famine caractérisées par une faim extrême, la dévastation et des décès évitables. Par ailleurs, un million d’autres habitants de Gaza sont en phase d’urgence alimentaire. Ce rapport souligne que la famine est une catastrophe humaine provoquée par des facteurs humains, notamment le blocus israélien et les bombardements continus qui ont détruit 98 % des terres agricoles, rendant la production locale quasi inexistante.

Une situation aggravée par la guerre et le blocus

La malnutrition aiguë a triplé, affectant particulièrement les enfants, les femmes enceintes et les personnes vulnérables. Selon António Guterres, secrétaire général de l’ONU, cette situation est « un échec moral et une défaillance de l’humanité elle-même ». Il rappelle qu’Israël, en tant que puissance occupante, a des obligations claires en droit international pour assurer la fourniture de nourriture et de soins médicaux à la population. Malgré une légère augmentation des aides depuis juillet, celles-ci restent largement insuffisantes et souvent bloquées aux frontières, aggravant la crise.

Appel à un cessez-le-feu et à une mobilisation internationale

Les agences humanitaires insistent sur la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat pour permettre un accès sans entrave à l’aide et sauver des vies. La communauté internationale est appelée à intensifier ses efforts pour répondre à cette urgence, alors que la situation risque de s’aggraver avec toute escalade militaire supplémentaire. Des voix d’organisations humanitaires dénoncent l’utilisation de la faim comme arme de guerre, ce qui constitue une violation grave du droit international humanitaire et un crime contre l’humanité.

Une tragédie humaine majeure

Cette crise à Gaza illustre une tragédie humaine majeure, où la dignité et la survie de centaines de milliers de personnes sont menacées par des choix politiques et militaires. L’appel à une mobilisation internationale forte et rapide est plus que jamais crucial pour éviter une aggravation irréversible de la situation. Selon les agences onusiennes, la famine pourrait s’étendre dans les prochaines semaines à d’autres gouvernorats de la bande de Gaza, accentuant encore la gravité de la crise.

Cet appel à l’action urgente est relayé par les principales agences humanitaires mondiales telles que le Programme alimentaire mondial, l’Organisation mondiale de la santé, l’UNICEF et la FAO, qui insistent sur la nécessité d’un accès humanitaire immédiat et sans entrave pour sauver des vies et stopper cette catastrophe.

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