Israël frappe l’Iran dans une opération militaire historique
Dans la nuit du 12 au 13 juin 2025, Israël a lancé une opération militaire d’une ampleur inédite contre l’Iran, ciblant des installations nucléaires et militaires stratégiques. Baptisée « Operation Rising Lion » par les autorités israéliennes, cette attaque a mobilisé plus de 200 avions de chasse et environ 330 munitions, selon les déclarations officielles de l’armée israélienne relayées par Euronews. Les frappes ont visé plus de 100 cibles réparties sur l’ensemble du territoire iranien, dont le complexe d’enrichissement de Natanz, des quartiers généraux militaires, des sites de missiles balistiques et des résidences de hauts responsables.
Les cibles et l’ampleur de l’opération
L’opération a débuté aux premières heures du 13 juin 2025, avec des explosions signalées à Téhéran, notamment près de bases militaires et dans des quartiers abritant des commandants de haut rang, comme le rapporte la presse internationale. Les sites nucléaires de Natanz, Khondab et Khorramabad ont été particulièrement visés, tout comme des quartiers résidentiels et des complexes militaires à Téhéran, Shiraz, Tabriz, Isfahan et Kermanshah, selon des analyses de l’Institute for the Study of War citées par Euronews. Les frappes ont également touché des scientifiques nucléaires et des membres de la direction militaire iranienne, dont le commandant du Corps des Gardiens de la révolution islamique, Hossein Salami, et le chef d’état-major des forces armées, le général Mohammad Bagheri, selon les médias d’État iraniens.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a justifié cette opération par la menace que représente, selon lui, le programme nucléaire iranien. « Pour des décennies, les tyrans de Téhéran ont ouvertement appelé à la destruction d’Israël. Ils ont soutenu leur rhétorique génocidaire par un programme de développement d’armes nucléaires », a-t-il déclaré dans un discours officiel, cité par Fox News. Il a ajouté que l’Iran avait accumulé suffisamment d’uranium enrichi pour produire neuf bombes atomiques et qu’il s’apprêtait à franchir une étape décisive dans la militarisation de son programme nucléaire.
Réactions et riposte iranienne
Face à ces attaques, l’Iran a riposté en envoyant des drones vers Israël, bien que certains aient explosé sur le territoire iranien, selon des témoignages et des images diffusées sur les réseaux sociaux. Les autorités iraniennes ont confirmé la mort de plusieurs de leurs dirigeants militaires et scientifiques, ainsi que des pertes civiles. L’opposition iranienne a profité de la situation pour appeler à un soulèvement contre le régime, comme le rapporte la presse internationale.
Les frappes israéliennes ont suscité une vive inquiétude au niveau international. Les États-Unis, bien qu’ils n’aient pas soutenu officiellement l’opération, ont exprimé leurs préoccupations quant à la stabilité du Moyen-Orient. D’autres puissances mondiales ont appelé à la désescalade, soulignant le risque d’une guerre régionale élargie.
Implications géopolitiques et incertitudes
L’opération « Rising Lion » marque un tournant dans les relations entre Israël et l’Iran. Elle reflète une nouvelle confiance d’Israël dans ses capacités militaires, renforcée par des succès récents contre des groupes alliés à l’Iran, comme le Hezbollah. Cependant, l’Iran pourrait répondre par des attaques indirectes via ses alliés régionaux ou par des actions terroristes à l’échelle mondiale, selon les analyses des experts en sécurité internationale.
L’ampleur des dégâts sur les sites nucléaires iraniens reste incertaine. Si des images montrent des explosions massives, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) n’a pas encore publié d’évaluation officielle de l’état des installations touchées, comme le souligne Euronews. Les autorités israéliennes affirment avoir porté un coup décisif au cœur du programme nucléaire iranien, mais la capacité de l’Iran à reconstruire ou à riposter reste une inconnue majeure.
Les réactions internationales et la gestion de la crise
La communauté internationale suit de près l’évolution de la situation. Les appels à la désescalade se multiplient, mais les risques d’une guerre plus large dans la région restent élevés. Les grandes puissances, dont les États-Unis, la Russie et la Chine, surveillent attentivement les développements et cherchent à éviter une confrontation directe.
Les analystes soulignent que l’avenir de cette crise dépendra largement de la réponse de l’Iran et de ses alliés, ainsi que de la réaction des grandes puissances mondiales. La situation reste extrêmement volatile, et tout nouveau développement pourrait avoir des conséquences majeures sur la stabilité du Moyen-Orient et au-delà.

