Marlène Schiappa défend Brigitte Macron face au cyberharcèlement
Marlène Schiappa, ancienne secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a récemment pris position pour défendre Brigitte Macron face au cyberharcèlement dont elle est victime depuis plusieurs années. Lors d’une interview sur BFMTV, elle a dénoncé un véritable « déferlement de haine » visant la Première dame, soulignant que Brigitte Macron ne peut pas être le bouc émissaire des frustrations et problèmes de la nation. Cette prise de parole met en lumière la gravité du phénomène de cyberharcèlement, particulièrement à l’encontre des personnalités publiques exposées sur les réseaux sociaux.
Manifestations et conséquences judiciaires du cyberharcèlement
Le cyberharcèlement subi par Brigitte Macron se manifeste par des messages haineux, des critiques injustifiées et des attaques souvent sexistes ou transphobes. En décembre 2024, quatre hommes ont été renvoyés devant le tribunal correctionnel de Paris pour des propos malveillants visant la Première dame, notamment sur son genre, sa sexualité et la différence d’âge avec Emmanuel Macron. Cette plainte, déposée en août 2024, illustre la dimension judiciaire que peut prendre ce type de harcèlement, qui est un délit passible de deux ans d’emprisonnement. Le procès est prévu pour juillet 2025, témoignant de la volonté des autorités de lutter contre ces violences numériques.
Dispositifs de lutte contre le cyberharcèlement
Marlène Schiappa rappelle que le cyberharcèlement a des conséquences graves sur la santé mentale des victimes et qu’il est urgent de renforcer les protections numériques. En France, plusieurs mesures législatives et dispositifs existent déjà pour combattre ce fléau, comme la plateforme 3018 pour signaler les violences numériques, ou encore le programme « pHARe » dédié à la prévention et au traitement des situations de harcèlement. Le gouvernement, sous l’impulsion d’Emmanuel Macron, a fait de la lutte contre le harcèlement une priorité nationale, notamment à l’école, avec des initiatives visant à encadrer l’usage des réseaux sociaux chez les jeunes.
Un engagement collectif nécessaire
La défense de Brigitte Macron par Marlène Schiappa s’inscrit donc dans un contexte plus large de mobilisation contre le cyberharcèlement et les violences sexistes. Elle souligne la nécessité d’un engagement collectif, associant autorités publiques, justice et société civile, pour créer un environnement numérique plus respectueux et protéger la dignité de toutes les personnes, qu’elles soient figures publiques ou non. Cette prise de position rappelle aussi que la visibilité ne doit pas être synonyme de vulnérabilité face à la haine en ligne.