L’ouragan Erick frappe la côte sud du Mexique en 2025
L’ouragan Erick, premier ouragan majeur de la saison 2025 dans le Pacifique Est, a frappé la côte sud du Mexique, notamment l’État d’Oaxaca, causant au moins deux décès. Après avoir atteint la catégorie 4 avec des vents de 140 mph, Erick a été rétrogradé en tempête tropicale peu après son atterrissage, survenu dans l’ouest d’Oaxaca près de Punta Maldonado, avec des vents soutenus d’environ 125 mph. Malgré cette rétrogradation, les autorités météorologiques ont mis en garde contre des risques importants d’inondations mortelles et de glissements de terrain dus aux vents forts et aux pluies intenses associées à la tempête.
Cet événement est exceptionnel car Erick est le premier ouragan majeur à toucher la côte pacifique mexicaine aussi tôt dans la saison, un phénomène inédit depuis le début des archives en 1949. Cette intensification rapide et cette précocité s’inscrivent dans une tendance inquiétante d’augmentation de la fréquence et de l’intensité des phénomènes météorologiques extrêmes, phénomène attribué au changement climatique. La région d’Oaxaca, déjà fragilisée par les ouragans Otis et John en octobre 2023, fait face à une recrudescence des risques naturels qui menace particulièrement les populations vulnérables des zones côtières.
Les autorités mexicaines ont immédiatement déployé des équipes de secours pour venir en aide aux sinistrés et sécuriser les zones les plus touchées. Elles appellent la population à la vigilance face aux risques persistants d’inondations et de coulées de boue, conséquences directes des pluies diluviennes provoquées par Erick. Ce nouvel épisode météorologique souligne l’urgence de renforcer les dispositifs de prévention et d’adaptation face aux catastrophes naturelles, dans un contexte où les événements extrêmes deviennent de plus en plus fréquents et violents.
Ainsi, l’ouragan Erick illustre la vulnérabilité croissante des côtes mexicaines face aux phénomènes climatiques extrêmes. La mobilisation des secours et la vigilance restent essentielles pour limiter l’impact de ces catastrophes, tandis que la nécessité d’adapter les infrastructures et les politiques de gestion des risques s’impose face à l’évolution du climat.